Les critères à voir avant d’investir dans l’immobilier

Si vous faites les bons choix, investir dans la pierre peut être une affaire rentable. Avant d’investir dans l’immobilier, il est donc primordial de prendre en compte quelques critères.

Acheter votre bien au comptant ou à crédit ?

Même disposant la somme nécessaire en liquide pour payer l’achat de votre bien immobilier au comptant, cette solution n’est pas forcément la plus avantageuse. Déjà il faut tenir compte du fait que les investisseurs locatifs déduisent les intérêts de leurs revenus fonciers. S’ils sont plus imposables, plus ils auront intérêt à s’endetter. Si l’imposition marginale atteint les 50%, à la limite, le coût réel de l’emprunt peut être diminué de moitié. En revanche, si à cause du faible niveau de l’inflation les taux nominaux des emprunts sont faibles, leur coût réel ne sera pas négligeable.

Choisir le taux fixe ou le taux variable ?

Sachez que les taux nominaux sont faibles même s’il se trouve que leur coût réel est relativement élevé. Quand le taux est en baisse au moment de l’emprunt, les investisseurs doivent pratiquement choisir le taux variable. Si les taux ne risquent pas de descendre, il est pourtant plus intéressant de s’endetter à taux fixe. Ce choix permet en effet de connaître avec précision le montant de vos échéances. Dans le cas où l’inflation repart, vous serez bien évidemment gagnant.

Investir dans le neuf ou l’ancien ?

Du point de vue fiscal, choisir le neuf est plus conseillé. Il a aussi l’avantage d’être : mieux isolé sur le plan thermique et phonique ; plus fonctionnel ; et accompagné d’un parking. Le neuf promet encore plus des avantages plus intéressants :

  • Permet de profiter des droits et frais de mutation réduits soit à 2% (contre 6/7% dans l’ancien).
  • Offre une garantie décennale.
  • Exclue tout risque de travaux important à court terme.

Malgré tous ses avantages, le neuf implique des charges de fonctionnement plus importantes dans certains ensembles neufs. Il faut aussi faire attention, car on ne sait jamais ce que matériaux modernes donneront dans l’avenir. Pour éviter ce risque, il est recommandé d’opter pour le haut de gamme.

Quant à l’ancien, il a l’avantage d’être moins cher avec une différence de 20% à 30% par rapport au neuf. Il faut toutefois tenir compte du fait qu’il nécessite dans la plupart du temps des travaux même si leurs coûts peuvent être déduits sur le revenu foncier. Il est même possible qu’il fasse l’objet d’une subvention de l’Anah. Investir dans l’ancien, laisse un plus large choix aux investisseurs et la situation est généralement plus favorable. Au-delà de tous ces critères, la question de surface est aussi non négligeable. Pour définir la réponse, il faudra tenir compte du nombre des personnes qui vont l’occuper et surtout de son utilisation.